à 14:48

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Je vais t'avoir. Un jour, je te couperai les ailes, tu descendra de ton piédestal et me suppliera de te reprendre.


Le soleil ravageur de ton sourire glissant ne m'atteint plus. Je ne sais plus quand ni où j'ai réussi à oublier ton nom, mais j'y suis parvenu.Les premiers rayons de soleil du printemps m'apportent une liberté nouvelle. Enfin je respire. Mes poumons explosent sans en avoir l'air.

A force de chercher des sentiments dans ton hypocrisie, il a bien fallut que les masques tombent, que ton jeu de carte s'écroule. Ma folie alors me fait m'accrocher. Elle coule, dégouline sur mon ombre, m'obsédant toujours plus par son sourire absent. Quoi? Mon cerveau s'emplit de tristesse à force de penser, et je me laisse assaillir?! Je t'aime et tu me manques. Je t'aime et tu t'en contrefous. Je t'aime et je n'en peux plus. Je me hais et je m'isole. Je me hais et on me fuit. Je me terre et on m'oublie.


Mais ca passera.


Je me torture à coup d'image, je me laisse sans voix et me dégoute froidement. Mais je pense: que se passe-t-il si j'arrête à mon tour?
Ta silhouette s'enferme dans la fumée de la cigarette que tu écrases sans y penser. Et moi? Je rie. Je rie car tu disparais.
Apprends cependant que ta disparition ne me laisse pas seul. Au contraire, je m'ouvre et j'aime plus encore chaque jour.
Une complicité, de l'air frais, du soleil et de la légèreté.
C'est cela dont j'avais profondément besoin.



Game over. Mais ce n'est pas moi qui ai perdu.


 
 
(Pure épanchement de ma part. Cela est certain:
Mes mots ne me suffisent pas.)

à 15:36



Avec une misérable étincelle dans les yeux,
leur jeter mon bonheur à la figure.



 

à 14:09



 

à 11:38

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Tout tourne autour de moi. je ne bouge plus. Et cette musique qui accélère. Alors je me lève, je danse. Je ne vois plus rien , plus personne. Ce tourbillon insensé et vide me transporte. Mais je suis loin. Je veux partir.

 
Laissez moi juste un peu de temps. Vous êtes mon sourire, mes passions, ceux qui me manquent et que j'aime. Comme je m'en veux de ne plus y arriver.


Boire toujours plus dans un tourbillon sans fin. Ivresse incontrôlée qui vous entraine dans une parenthèse d'oubli. Le temps d'une soirée vider son esprit dans un verre d'alcool fort. Parler encore et toujours de choses futiles. Dans un flot sans fin se mentir à soi même et ne s'arrêter qu'au matin dans un mal de tête assourdissant. Se cacher son ennui mais aussi son dégoût. Qu'ils arrêtent de hurler! Je pars, s'en est trop.


Surtout ne pas craquer devant eux.
Je pars et personne ne me voit. Je suis ailleurs, je suis loin.
 
La route est glissante et l'envie d'arriver au bout n'est que peu présente. Virage après virage, le ronronnement du moteur se fait envahissant. Dans le silence assourdissant de cette nuit glacée, je dérange. Inconsciemment, ma vitesse augmente. Je dérape encore et retrouve de justesse mon équilibre, comme toujours. C'est ce que je veux et ce qui m'effraie. L'adrénaline me monte à la tête à mesure que l'aiguille du cadran se rapproche de la vitesse maximale. L'alcool me permet cette irresponsabilité. Une prise de risque comme vengeance personnelle. Dirigée contre moi et contre tous. Pour me détruire toujours davantage.
Et ce sourire sous mon casque détaché.

Si seulement j'avais chuté.


Mais je ne tomberai pas. J'arrive chez moi, en pleurs.
Les effets de l'alcool retombent. Je ne veux plus bouger. Je m'allonge. Je ne dormirai pas cette nuit.
Les bruits de cette soirée et mes idées noires résonnent dans ma tête. Mon ventre veut se vider. Ne plus manger et vider ce qui m'écœure. La nourriture comme personnification de mes problèmes.
Mais je me retient, me refuse cette faiblesse. Non pour moi, mais pour les autres. Parce que malgré mon égocentrisme, je ne peux me permettre de les faire souffrir. Je me détruit seul; et c'est bien assez.
 
 

à 21:05

Nouvel article. Je devient accro à l'écriture et au plaisir qu'elle procure. Mon moment à moi, mon enfermement dans ma bulle et mes pensées. Je suis complexe et ce cafarnaum d'idées, d'ambition, de déceptions s'exprime ici. Petites phrases simple, mot ou texte alambiqué me permettent d'échapper aux autres. Quels autres? Tous. Je suis seul, et je parle, et personne ne juge sur le moment.

Je ne vais pas vous mentir: le plaisir que je prend à écrire ces quelques lignes confuses ne se verra pas dans ce que je tient à faire sortir ce soir. A concrétiser par des mots. Je fais durer le plaisir. Ce texte, il tourne dans ma tête depuis ce matin et il me dévore. Il m'empêche toute objectivité et toute autre activité. Je parle peu, je ne fais rien. Je n'ai pas faim. Juste l'envie d'écrire.

Choisir une image un peu folle, un peu révoltante et effrayante pour un effet assuré! C'est fou mais ça fait parti du concept. Du défouloir virtuel.

Alors je me regarde dans toute ma subjectivité et je m'effraie. Si je donne par mes choix un sens à l'humanité, je ne peux être le modèle. Responsabilité. L'angoisse plutôt face à mes erreurs et à moi même. Je suis ce que je n'aime pas et je jalouse tous les autres. Chacun d'entre vous avec vos personnalités d'abord, mais aussi et surtout avec vos qualités. Je veux être celui qui fait rire aux yeux de celui qui me fait rire. Je veux être le sportif aux yeux du sportif et l'intellectuel aux yeux de l'intellectuel. Je veux être mince au regard de celui qui est mince. Le travail effectué sur moi doit me permettre de paraitre parfait, souriant. Même s'il ne s'agit que de la façade et que mon intérieur n'est que souffrance peine et fatigue. je veux vous plaire et je veux lui plaire.

Pour cela il me faut avoir mal et sacrifier tout superflu. Volonté. Comme j'aimerai souffrir comme je fais souffrir! Ressentir le mal que je fais aux autres pour apprendre à faire les bons choix face à ceux que j'aime. Apprendre à me taire aussi. Le silence plutôt que des mots en trop que je regrette toujours trop tard. Ne plus chercher les problèmes là ou il n'y en a aucun. Ma paranoïa exprimée présente remplacée par la même, en plus silencieuse. Un sourire. Juste un sourire constant qui exprime la bonté et l'amour. La haine en moi; et la bienvaillance à l'extérieur.


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Seulement il semble que ces volontés pleines de sens ne trouvent aucun échos dans ma vie actuelle. Je ne peux me retenir et je lance des mots dont je ne contrôle pas l'impact. Chacun d'entre eux possède un sens précis et fort qui m'échappe perpétuellement. Un effet. Un ami qui s'éloigne. Je pleure et ne peut réparer toutes ces erreurs.

Si ne pas choisir est encore un choix, alors c'est celui que je fait. je stoppe la prise de risque par l'inaction. je me fait lâche parce que je le veux. Je me fait salaud parce que je ne suis pas autre chose. Mon essence est là et je me la suis faite volontairement. Une fois en marche, on ne peut plus arrêter la machine. Et puis de toute façon à quoi bon l'arrêter?

Et puis cette journée continue et je ressens la fatigue et la lassitude. déjà! Enfin un dernier sms vient placer le point final. Je crée les problèmes. Il parle peu, mais il parle bien. Les mots sont justes. Il en a compris le sens et il me tient avec sa phrase. Il me juge et je ne suis plus lâche ou salaud parce que je le veux, mais parce que lui le veut. Il m'effraie par son jugement qui confirme mes craintes. Qui confirme mes doutes. Qui confirme mon dégout face à ce que je suis.

Je suis nu et je m'observe longuement. Envie de vomir. j'ai besoin d'aide. Douche froide. J'ai trop parlé, trop crié au loup et mes paroles ne contiennent plus aucun sens. A l'image des mots que j'use par méconnaissance. Je me sens fragile comme jamais auparavant. Influençable aussi.


Si un morceau de musique devait représenter mon état d'esprit, ce serait le Requiem de Mozart.
Le second mouvement. Lent et triste. Je n'en vois pas la fin.
Je l'écoute en écrivant ce texte. 

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