à 15:46

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Des anges partent, de ces personnes qui vous semblent fortes, 
celles que vous aimez et qui sont belles.

Des anges partent, mais je ne croit plus ceux qui un jour m'ont dit que des étoiles apparaissent.
Ce n'est pas parce que c'est beau que c'est vrai.

Lorsque des anges partent, ce ne sont pas des étoiles nouvelles que l'on voit, mais nos amitiés déjà présentes qui nous semblent plus brillantes.



 
A ceux qui, je le sais, seront toujours là pour moi.
A ceux qui sont partis trop tôt.
 
 

à 18:52

Jamais, avez-vous dit, tandis qu'autour de nous
Résonnait de Schubert la plaintive musique ;
Jamais, avez-vous dit, tandis que, malgré vous,
Brillait de vos grands yeux l'azur mélancolique.

Jamais, répétiez-vous, pâle et d'un air si doux
Qu'on eût cru voir sourire une médaille antique.
Mais des trésors secrets l'instinct fier et pudique
Vous couvrit de rougeur, comme un voile jaloux.

Quel mot vous prononcez, marquise, et quel dommage !
Hélas ! je ne voyais ni ce charmant visage,
Ni ce divin sourire, en vous parlant d'aimer.

Vos yeux bleus sont moins doux que votre âme n'est belle.
Même en les regardant, je ne regrettais qu'elle,
Et de voir dans sa fleur un tel coeur se fermer.



J'ai perdu ma force et ma vie,
Et mes amis et ma gaieté;
J'ai perdu jusqu'à la fierté
Qui faisait croire à mon génie.

Quand j'ai connu la Vérité,
J'ai cru que c'était une amie ;
Quand je l'ai comprise et sentie,
J'en étais déjà dégoûté.

Et pourtant elle est éternelle,
Et ceux qui se sont passés d'elle
Ici-bas ont tout ignoré.

Dieu parle, il faut qu'on lui réponde.
Le seul bien qui me reste au monde
Est d'avoir quelquefois pleuré.
 
Va dire, Amour, ce qui cause ma peine,
A mon seigneur, que je m'en vais mourir,
Et, par pitié, venant me secourir,
Qu'il m'eût rendu la Mort moins inhumaine.

A deux genoux je demande merci.
Par grâce, Amour, va-t'en vers sa demeure.
Dis-lui comment je prie et pleure ici,
Tant et si bien qu'il faudra que je meure
Tout enflammé, et ne sachant point l'heure
Où finira mon adoré souci.
La Mort m'attend, et s'il ne me relève
De ce tombeau prêt à me recevoir,
J'y vais dormir, emportant mon doux rêve ;
Hélas ! Amour, fais-lui mon mal savoir.

Depuis le jour où, le voyant vainqueur,
D'être amoureux, Amour, tu m'as forcé,
Fût-ce un instant, je n'ai pas eu le coeur
De lui montrer ma craintive pensée,
Dont je me sens à tel point oppressé,
Mourant ainsi, que la Mort me fait peur.
Qui sait pourtant, sur mon pâle visage,
Si ma douleur lui déplairait à voir ?
De l'avouer je n'ai pas le courage.
Hélas ! Amour, fais-lui mon mal savoir.

Puis donc, Amour, que tu n'as pas voulu
A ma tristesse accorder cette joie
Que dans mon coeur mon doux seigneur ait lu,
Ni vu les pleurs où mon chagrin se noie,
Dis-lui du moins, et tâche qu'il le croie,
Que je vivrais, si je ne l'avais vu.
 
 

à 19:30


Il y a des gens qui paraissent porter sur eux un rayon de soleil.




 
Ces personnes sont rares, mais elles savent éclairer votre journée par leur présence. Elles ont la capacité de vous faire sourire à tout moment, juste parce que leur visage vous fait chaud au coeur. Et vous feriez tout pour le voir rire encore une fois. Encore et toujours. Sans jamais s'arrêter.


 
j'ai passé deux jours avec une telle personne, et je croit que je sais désormais à quoi tient le Bonheur.


Quand on y pense, cela ne nécessite pas de grandes choses. Une Damoiselle que l'on convie chez soi, un peu de musique, ce qu'il faut de champagne pour vous faire tourner la tete. Une cigarette dans un parc, allongé sur l'herbe. Un bon croissant, dégusté au bord de l'eau de bon matin. Et des amis, de ceux qui savent s'amuser même s'ils ne sont pas les plus proches. Les inconscients qui oublient qu'il existe autre chose que la fête dès les premiers verres.


 
C'est tout bête, non?

 
Nous pourrions dire tellement de choses, il nous faudrait tellement de belles phrases, tellement de mots intenses pour décrire ces deux jours avec toi, ma Canne, ma confidente, Lilou, que je préfère vous laisser imaginer ce que serait pour vous un moment d'échange, de rire, de plaisir à l'état pur, sans arrière pensée, jusqu'à l'épuisement. Ne pas perdre une miette de cet éphémère. Se rappeler de chaque instant comme s'il s'agissait d'un trésor.
 
J'étais heureux, simplement à ma place. A côté de toi, au milieu d'une fête enivrante, entrainante... Tout ce bruit, cet alcool, ce monde... Nous nous laissions entrainer dans l'euphorie du moment, un sourire aux lèvres et l'oeil complice.
 

                                                       Pour tout cela et bien plus encore,

 
Merci   <3 

à 19:45




On devrait tous avoir notre Luminoir, quand les soirées sont longues et tristes.
Quand ceux que l'on aime s'éloignent.
 

à 10:24




“                                   
Quand on perd son amour, c'est qu'on a trop aimé
Qu'on s'est trop aimé soi, soi dans l'autre opposé
C'est qu'on a trop aimé, oui l'idée d'être aimé
Qu'on a aimé l'amour, aimé à s'aveugler
Et qu'on n'a pas vu l'autre aller aimer un autre
Et qu'on n'a pas vu l'autre à soi qui s'en allait
                                       ”
                          
Saez


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